Jusqu’à sa fermeture décrétée en 1978, les correspondances des patients, et celles de leurs familles, sont interceptées, retenues, censurées. Milliers de lettres non envoyées, milliers de voix retentissant contre les murs de l’administration asilaire. Retrouvées, déterrées, rendues à l’existence par la publication. Mots, musique et corps tissent la trame d’un spectacle poétique pour rendre mémoire, rendre hommage, rendre vie aux lettres mortes.
L’alchimie d’une actrice, d’un musicien et de myriades de voix récoltées au cours d’une résidence au pôle psychiatrie du CHU de Nantes interroge, dans l’intimité de l’espace théâtral, nos propres enfermements, notre quête de liberté et notre quête de l’autre.
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