HANNAH WILLIAMS & THE AFFIRMATIONS (GB)
Acclamée par Sharon Jones, encensée par Charles Bradley comme par Craig Charles, inspirant Jay-Z qui la fait enregistrer avec lui son récent hit 4:44, Hannah Williams est sans conteste la nouvelle merveille de la scène soul britannique. Après avoir littéralement incendié les scènes et les esprits avec The Tastemakers, son premier groupe, l'Anglaise revient, pour son deuxième album, Late Nights & Heartbreak, avec une formation de Bristol, The Affirmations, au jeu racé et nerveux. Le résultat ? Quelque chose de chaud et de sensuel, d'enragé et de fulminant avec, en sus, une touche psyché que l'on doit au percussionniste et producteur Malcolm Catto, mandarin de The Heliocentrics, géniaux touches-à-tout un peu barrés. Il serait oiseux de prétendre que la scène soul internationale, qui depuis quelques années déjà, vit une seconde jeunesse, a trouvé là l'icône pour la représenter, mais Hannah Williams, avec son énergie, sa maîtrise vocale et sa sensibilité, nous promet de bien douces et fiévreuses nuits d'insomnie...
THE EXCITEMENTS (ESP)
Il y a d'abord Koko-Jean, chanteuse et performeuse à l'énergie débordante, qui serait capable de faire danser un grabataire, égérie dont le bagout rappelle celui d'Aretha Franklin, et que d'aucuns comparent à la jeune Tina Turner, autant pour son timbre de voix que pour son magnétisme irradiant et sa fougue indomptable – que dire alors de son sex appeal... Il y a ensuite The Excitements, quartet classieux et inébranlable dans sa conduite de jeu, qui ne se déplace jamais sans sa section cuivres. Deux albums (Something Too Much Ain't Enough et Breaking The Rule), un premier live et un deuxième dans les tuyaux : le phénomène catalan (on les croirait pourtant de vieux briscards de la Stax) est en roue libre, entraîné dans une spirale folle par l'engouement que suscite sa soul 60s, solaire et chaleureuse. Gaffe au grand méchant groove !
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